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Pour l’égalité homme-femme

Journée Internationale des Femmes - 8 mars 2011

La journée du 8 mars nous rappelle que, si dans la fonction publique, les femmes sont (pour l’instant) dans une situation plutôt favorable, c’est loin d’être le cas partout, en France et sur la scène internationale.

La lutte pour faire avancer les droits des femmes est un défi qu’il faut relever tous les jours.

A lire :

Pour l’égalité tous les jours et tout au long de la vie

Quelques éléments d’information complémentaires :

Consacrée par l’article 3 du préambule de la constitution de 1946 qui dispose que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme », reconnue dans le Traité sur l’Union Européenne et dans la charte des Droits fondamentaux de l’Union, l’égalité homme-femme est un combat législatif tout autant que sociétal qui est loin d’être achevé.

L’éducation, l’égalité professionnelle, la parité en politique, la vie privée et familiale sont autant de sphères dans lesquelles des inégalités entre les sexes persistent, voire dans certains cas se creusent.

Même si le principe « à travail égal, salaire égal » existe dans les traités communautaires depuis 1957, l’écart de rémunération au niveau européen stagne autour de 17% depuis maintenant de longue années.
Les femmes sont les premières à subir la précarité et les discriminations sur le marché du travail : 80% des salariés pauvres sont des femmes, qui dans la plupart des cas travaillent à temps partiel subi.
En 2010, en France, le taux de chômage des femmes est de 9,6 % contre 8,1 % pour les hommes.
30,3 % des femmes actives occupent un emploi à temps partiel contre 5,8 % des hommes.
Le salaire annuel moyen brut des femmes est inférieur à celui des hommes de 18.9 % dans le secteur privé et semi-public, de 37% si on intègre les heures des temps partiels.
Ajoutons que le risque de ne pas retrouver du travail est plus élevé chez les femmes que chez les hommes.
Au niveau de l’emploi, il nous faut donc accorder une attention particulière à l’évolution des emplois en temps partiel ainsi qu’aux conditions d’embauches et de revenus.

Majoritaires à l’université (elles représentent 56,4% des effectifs universitaire), les jeunes femmes commencent à être mieux représentées dans les classe préparatoires et les grandes écoles ou elles forment 42% des effectifs.
Mais pourtant, les femmes demeurent nettement en minorité dans les postes hiérarchiquement les plus élevés.
Ainsi, 30 % seulement des chefs d’entreprises sont des femmes. De même, il n’y a que 10 % de femmes dans les conseils d’administration des sociétés du CAC 40.
Dans la fonction publique d’ ??tat, les femmes constituent 50,8% de l’effectif total mais n’occupent que 16,1% seulement des emplois de direction.

Article publié le 4 mars 2011.


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