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LE LIEN octobre 2014

SOMMAIRE

 Non aux agressions, oui à une réforme de la fiscalité !
 Défendre la sécu

NON AUX AGRESSIONS CONTRE LA DGFIP ET SES AGENTS ! OUI A UNE REFORME FISCALE JUSTE ET AMBITIEUSE !

La fiscalité actuelle est injuste. Elle est loin d’être l’instrument de l’intérêt général, elle est loin de l’application de cette exigence de justice qui veut que chacun contribue au bien vivre ensemble et à la satisfaction des besoins collectifs à hauteur de ses moyens.

Ce sont des faits que souligne depuis longtemps la CGT, sa Fédération des Finances et son syndicat CGT Finances publiques. Et ce ne sont pas les choix politiques gouvernementaux avec ses milliards de cadeaux au patronat sous l’égide du pacte de responsabilité qui vont venir démentir ces faits.

Toujours plus aux petits soins pour le patronat et les plus riches, toujours plus
oppressante pour les salariés, tel est en résumé la juste perception d’un nombre croissant de nos concitoyens face à la politique d’austérité menée par ce gouvernement et dont la politique fiscale est un maillon révélateur.

Cette situation est d’autant plus mal vécue qu’elle s’inscrit dans un contexte de salaires insuffisants, de pouvoir d’achat laminé et de développement de la précarité. L’exemple vient d’ailleurs du gouvernement qui continue à refuser tout déblocage du point d’indice dans la fonction publique.

Pourtant, rappelez-vous, en 2012, François Hollande lui-même déclarait que la fiscalité était injuste. Et, il avait bien raison de fustiger le poids exorbitant de la TVA dans l’ensemble des impôts.
Sauf que son gouvernement a choisi le bricolage de l’impôt sur le revenu et la hausse de la TVA, tout cela couplé à une remise en cause profonde des services publics. Son choix réaffirmé c’est de mettre des milliards de cadeaux à la disposition du patronat et de continuer de gaver les actionnaires à fonds perdus pour l’intérêt général.

On peut comprendre que cette situation génère de l’exaspération surtout quand elle s’inscrit dans un climat délétère qui voit les plus riches afficher un luxe insolent face aux difficultés de vie du plus grand nombre ou quand un responsable politique, apôtre de la lutte contre la fraude fiscale, oublie de déclarer ses revenus et prétend souffrir de « phobie administrative ».

IL NE FAUT PAS SE TROMPER DE CIBLE !

Mais ce n’est ni l’administration fiscale et financière, pas plus que ses agents et encore moins les bâtiments dans lesquels ils exercent leurs missions au service de la société qui sont responsables de la situation créée.

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LE LIEN octobre 2014

Article publié le 2 octobre 2014.


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